A l’origine, le stress est nécessaire et en matière de stress et d’anxiété, la sophrologie n’a pas son pareil pour vous permettre de développer une bonne résistance au stress.
En agissant sur le stress, on règle du même coup bon nombre de troubles qui y sont associés.
Tout le monde en parle, mais qu’en savons-nous vraiment ? Phénomène très présent dans notre société, le nombre de Français souffrant du stress ne cesse d’augmenter. Horaires, temps de transports, activité professionnelle, famille, petits tracas quotidiens… sont autant de facteurs pouvant favoriser l’émergence d’une réaction de stress. Le stress est une réaction physiologique naturelle, qui permet à notre organisme de mobiliser nos ressources face aux changements. Cette réaction peut se manifester à l’occasion d’évènements positifs ou négatifs. Cependant, si ponctuellement il peut être un véritable stimulant permettant de se dépasser, il peut devenir néfaste pour la santé physique et mentale s’il s’installe dans la durée. Les réactions face aux évènements peuvent varier d’un individu à l’autre, selon les personnalités de chacun, l’environnement social, le contexte… ainsi une situation paraissant dramatique à une personne pourra être complètement anodine pour une autre. Il est donc primordial, pour mieux comprendre et gérer son stress, de se connaître : d’identifier ses réactions et ses comportements face aux situations rencontrées.
Si l’action est possible et la réaction de l’individu est adaptée, on parle de bon stress ou stress positif. Il peut générer un ressenti de bien-être. Ses causes en sont perçues comme source de plaisir. Elles procurent énergie et motivation pour relever les défis quotidiens. Par exemple, au cours d’un entretien d’embauche ou d’une course pour un sportif, il permet de se dépasser. Si l’action n’est pas possible et la réaction de l’individu n’est plus adaptée, ou si le stress devient une cause d’épuisement, on parle de mauvais stress. Dans ce cas, sans être une maladie, il peut favoriser l’apparition de pathologies.
Le stress permet de comprendre comment toute situation peut représenter potentiellement une source de stress et comment l’individu cherche à s’y adapter le plus rapidement. C’est une réponse neuro-hormonale, décrite pour la première fois par Hans Selye en 1936, appelée également syndrome général d’adaptation.
Cette définition du stress distingue trois phases :
C’est la réaction de survie immédiate dans laquelle l’individu mobilise très rapidement ses ressources. Certaines structures du cerveau déclenchent la réaction de stress. Par la voie nerveuse (système nerveux sympathique), des substances appelées catécholamines (l’adrénaline et la noradrénaline) sont libérées. L’adrénaline prépare à l’action physique rapide. La noradrénaline stimule les cinq sens, la concentration et la mémoire. La vigilance de l’individu est accrue pour interpréter la situation de stress et réagir au plus vite. Cette phase demande beaucoup d’énergie à l’organisme. Elle dure quelques minutes, une heure au maximum. A l’issue de cette phase, le corps retrouve l’équilibre. Le stress, en tant que réaction d’alerte, doit rester occasionnel et ne pas s’installer dans la durée ou l’intensité des sollicitations.
Elle correspond à l’ensemble des réponses biologiques permettant à l’individu de résister dans le temps. Certaines structures du cerveau (hypophyse et hypothalamus) fabriquent des hormones stimulant les glandes surrénales. Cela entraîne la libération des glucocorticoïdes, comme le cortisol, qui :
L’individu est incapable de faire face au stress. À force de sollicitations, les systèmes neuro hormonaux peuvent se dérégler. Le rétrocontrôle de la phase de résistance ne s’opère plus. Les signes délétères du stress apparaissent : installation de la fatigue, épuisement des réserves, apparition des premiers troubles. Les défenses immunitaires baissent et rendent l’organisme plus vulnérable ayant pour conséquence de favoriser l’apparition de maladies infectieuses ou inflammatoires. Nous sommes plus sujets aux rhumes, grippes, bronchites en période de stress intense.
Les agents « stresseurs » sont à l’origine des réactions de stress. Ces causes sont nombreuses et multiples.
En voici quelques exemples :
Nos « stresseurs » actuels sont très différents des « stresseurs » de nos ancêtres. Les agents « stresseurs » peuvent se regrouper en fonction de différents évènements de la vie tels que l’environnement, l’hygiène de vie, le monde professionnel, familial, personnel, etc.
Voici quelques exemples :
La première réaction au stress se situe le plus souvent au niveau physique. C’est la réaction nécessaire à la survie : la lutte ou la fuite.
Quelques exemples :
Les conséquences sur la santé sont extrêmement différentes d’une personne à l’autre, liées au système de défense mis en place par l’organisme, mais aussi à la personnalité et à l’environnement dans lequel elle évolue. Une même situation provoquera une importante réaction de stress chez un individu et de l’indifférence chez un autre. Une même personne réagira différemment à la même situation, à différents moments de sa vie, selon les circonstances qu’elle rencontre. On constate donc que les mécanismes physiologiques mis en jeu ne suffisent pas toujours pour expliquer les nombreuses réactions d’un individu face au stress.
On peut donc distinguer différents modes de réaction face au stress. Ces manifestations peuvent s’exprimer soit sur le plan :
Une personne qui réagit physiquement au stress prend le risque de développer, à long terme, des maladies psychosomatiques.
Une personne qui manifeste des réactions psychologiques au stress aura tendance à se sentir agressée par l’environnement, à interpréter les évènements, à se focaliser sur le problème et en majorer l’importance, à avoir une vision pessimiste des choses.
Une personne qui réagit au stress par son comportement présentera un niveau de réactivité élevée, de l’agitation. En conséquence, elle aura plus de difficultés à se concentrer et à prendre des décisions. Des émotions hostiles apparaîtront : colère, tristesse, rancœur, crise de larmes ou de nerfs, sensation de mal être, excitation…
La sophrologie permet de lutter contre le stress grâce à la technique de relaxation fondée sur :
Des exercices de respiration : contrôler sa respiration permet d’abaisser le rythme respiratoire et cardiaque, et de ramener son corps à une sensation de calme intérieur qui régule ensuite les hormones que le corps produit, ce qui contribue à contrebalancer les effets néfastes du stress ;
Des exercices de gestion de la pensée : il s'agit d'apprendre à développer des pensées positives.
Lors d'une séance d'environ une heure, le sophrologue apprend au patient, et ce sans aucun contact physique, à visualiser les différentes parties de son corps, ce qui conduit progressivement à la détente et au lâcher-prise.
Le principe du schéma corporel comme réalité vécue : le « schéma corporel » est la base de la conscience pour habiter le corps en bonne santé et conquérir l'harmonie physique et mentale, grâce à la répétition de la prise de conscience corporelle.
Le principe d'action positive : toute action positive sur un élément de la conscience se répercute positivement sur la conscience tout entière. On renforce ainsi tout ce qui est positif.
Le principe de réalité objective : l'objectif est d'apprendre à voir les choses comme elles sont plutôt que comme on les croit, en tenant compte de la réalité de la personne et de l'environnement.
Installez-vous le plus confortablement possible. Fermez les yeux pour vous isoler du monde extérieur. Prenez conscience des points d’appui de votre corps sur votre support et de votre respiration. Sentez tous les muscles du corps se détendre. Relâchez votre corps : la tête, les épaules et les bras, le thorax, l’abdomen et la partie inférieure du corps. Laissez aller vos pensées pendant quelques instants… Prenez conscience de la présence de votre corps, de votre respiration, accueillez les sensations. Puis en inspirant l’air, montez les bras à la verticale, tendez tout votre corps et en expirant l’air, relâchez tout le corps, libérez les tensions. Pendant quelques instants, vivez votre corps à l’écoute des sensations… Tranquillement, vous allez pouvoir remettre en mouvement tout votre corps, en respirant profondément puis ouvrir vos yeux.
Puisque c’est le corps qui subit en premier les assauts du stress, il est important de lui apporter les moyens de se détendre, de récupérer. La pratique de la sophrologie, de la relaxation sont d’excellents moyens de mieux gérer les effets délétères du stress. Ces techniques sont basées, entre autres, sur la respiration qui permet de se détendre naturellement, d’oxygéner le cerveau, grand consommateur d’oxygène. En situation de stress, l’individu a tendance à bloquer sa respiration, qui s’accélère et perd de son amplitude, entraînant fatigue, tensions et douleurs diverses, en particulier dans le dos.